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HaCER sait faire |
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Retenons quelques enseignements des actions présentées par les différents participants de Montreuil.
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La loi, la réglementation est une aide non négligeable dans les actions que peuvent envisager les habitants sur les quartiers. Ainsi, la loi qui a donné le droit aux locataires de gérer directement leurs logements a permis aux militants de Bloomsberry à Birmingham de négocier vraiment avec la municipalité. |
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La participation est une implication qui engage les acteurs dans une prise de responsabilité déterminante. À Birmingham, les habitants sont responsables de la gestion de 700 logements |
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Toute négociation avec l’institution pose toujours la question du mode de décision. À Brême, les habitants ont imposé leur présence dans les instances de décision. Ils ont aussi imposé le consensus, on ne peut décider que si l’on a convaincu l’ensemble des partenaires. |
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L’intégration des personnes d’origine étrangère passe par l’apprentissage de la langue et l’intégration des femmes, de Brême à Montreuil ou à Marseille. |
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L’identité du quartier est une dimension à investir. La maîtrise de l’image que le quartier renvoie à l’extérieur est essentielle. Le quartier du Moulin à Arnhem nous le confirme. |
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Il faut activer des relais vers des échelles de territoire plus grandes, le “faire savoir”, par les médias par exemple le réseau de radios locales EPRA dont une représentante était présente, mais peut-être aussi par les réseaux comme HaCER. Ce sont des leviers de développement de l’action. Arnhem et Roubaix s’en sont servis. |
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La consignation d’états des lieux réalisée ensemble, le diagnostic partagé est une façon de mobiliser et de proposer le changement. La plupart des groupes commencent leurs actions par ce moyen. |
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L’enthousiasme, le plaisir de faire les choses ensemble, de se former ensemble est un moteur d’énergie auquel Trinita Nova à Barcelone notamment tient beaucoup. |
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Il paraît important de comprendre avec quoi se constitue le bien public. Quand l’Unione Borgate de Rome explique comment les propriétaires privés donnent une partie de leur terrain à l’action publique pour que celle-ci puisse payer les aménagements nécessaires au service public, on comprend mieux comment la raison commune est une valeur à construire, y compris sur le patrimoine individuel. |
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Les associations, les habitants des quartiers peuvent devenir des médiateurs, des relais pour changer l’institution, c’est par exemple ce que développe Shebba à Marseille auprès de l’école ou même de la police. |